A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, parlons écomobilité. Pour cela, on va s’intéresser à vos déplacements quotidiens ou comment faire pour tracer un chemin plus propre !
Même une promenade de 30 minutes à pied ou à vélo par jour peut aider à améliorer la santé physique et mentale
#MobilityWeek
Connaissez-vous les rues scolaires ?
Depuis quelques mois, les grandes métropoles européennes s’emparent d’un concept qui risque de bouleverser nos modes de déplacement : les rues scolaires.
A l’origine, grâce à ce mouvement initié en 2012, les Belges cherchaient à sécuriser la périphérie de leurs écoles. Ils ont même légalisé ce concept dans leur Code de la route. Le principe de la rue scolaire est simple : interdire l’accès des véhicules à moteur aux abords des écoles, aux horaires d’ouverture et de fermeture des classes.
Depuis 2020, Paris, Lyon ou Lille font le test. Le résultat est édifiant : les usagers sont satisfaits à plus de 80 %. Les enfants vont à l’école à pied, en trottinette ou à vélo. Le sentiment de sécurité augmente, les parents sont rassurés et le trafic automobile diminue : un cercle vertueux qui traite d’enjeux tels que l’environnement, la santé ou la sécurité !
Une petite goutte d’eau dans un océan d’efforts à fournir
En terme d’écomobilité, il y a encore fort à faire. Chiffres à l’appui, en France, le transport représente le tiers des émissions de CO2 : un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis les années 1990, à part en période de confinement… Les véhicules particuliers sont pour la majorité émetteurs de ces gaz à effet de serre. L’état s’est emparé de cet enjeu pour remédier au problème. Pour aller plus loin, dans cette vidéo, découvrez les résultats de l’enquête mobilité des personnes :
Votre contribution citoyenne sera donc, si c’est possible, de choisir un mode de déplacement dit actif : la marche, le vélo ou la trottinette mécanique, pour lequel vous ne produisez aucune pollution directe. Vous travaillez en prime votre capital santé !
Des solutions alternatives
Parfois, ces modes de déplacements dits actifs sont compliqués à mettre en œuvre. Il est toutefois possible d’être aidé financièrement pour utiliser un moyen moins polluant afin de préserver notre environnement. Pour inciter les usagers à se mobiliser sur une mobilité propre, de nombreuses solutions existent.
Depuis 2009 déjà, l’entreprise a pour obligation de prendre en charge 50 % du prix des abonnements aux transports en commun souscrits par ses salariés pour venir travailler. En 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités complète ce dispositif avec des aides supplémentaires pour des trajets quotidiens plus propres, moins coûteux et plus faciles. Elle incite les entreprises à aider leurs salariés à opérer une transition vers des modes alternatifs moins polluants par le forfait mobilité durable, lequel reste d’application facultative dans les entreprises du secteur privé.
Des bons plans pour l’écomobilité
Tout d’abord, ne pas hésiter à utiliser les services de La Minut’Rit. Effectivement, en faisant appel à la conciergerie, vous mutualisez les commandes. Concrètement, cela évite que chacun se déplace pour aller chercher le produit désiré. Votre concierge l’amène sur votre parcours : cela génère moins de déplacements.
Aller au travail à vélo
Si vous êtes adepte du vélo (et que vous souhaitez augmenter sa part très faible dans nos modes de déplacement, à savoir 2,7%), vous pouvez aussi trouver des solutions de financement auprès de votre commune ou de votre intercommunalité. Certaines de ces institutions mettent en place des aides à l’achat de vélo électrique ou à des accessoires autour de ce mode de déplacement. Dans ces dispositifs particuliers, l’État peut encore compléter les aides communale en ajoutant des subsides, avec notamment le bonus vélo (si vous ne dépassez pas un certain revenu) ! En revanche, l’aide de 200 euros pour le vélo à assistance électrique a bien disparu.
Pour vous convaincre de faire le premier pas, ou plutôt le premier coup de pédale, sachez que pour un parcours de moins de 5 km, c’est le mode de transport le plus rapide. Vous pouvez également demander à votre concierge de faire entretenir votre vélo. Nos conciergeries ont déjà noué de beaux partenariats, comme celui avec la Renocyclette à Lyon.
Les personnes se rendant au travail à vélo ont un risque inférieur de 46 % de développer une maladie cardiaque et un risque inférieur de 45 % de développer un cancer
Selon une Etude anglaise
Optimiser tous les déplacements liés à l’entreprise
Par ailleurs, votre entreprise est peut-être investie dans cette belle cause, ou vous pouvez l’inciter à défendre ces modes de déplacement alternatifs. Dans ce cas, le Plan De Mobilité Employeur (obligatoire quand il y a plus de 50 salariés sur site) permet de prendre des mesures concrètes pour optimiser tous les déplacements liés à l’entreprise, qu’ils soient personnels ou professionnels. Des plans d’actions sont alors mis en place avec des échéances à tenir.
Peut-être que votre entreprise le fait déjà mais elle peut valoriser ses covoitureurs et ses cyclistes. Mesure simple et efficace à réaliser pour montrer à ses collaborateurs que des collègues ont déjà adopté des modes de transport plus durables tels que le covoiturage ou le vélo pour se rendre au travail.
Entretenir sa voiture et se former à l’éco-conduite
Et pour ceux qui ne peuvent pas faire autrement qu’utiliser leur voiture, il est possible d’agir… En entretenant bien votre véhicule, vous polluez moins. Par ailleurs, si vous pratiquez l’éco-conduite, vous consommerez jusqu’à 40% moins qu’en ayant une conduite nerveuse et sportive.
Limiter ses déplacement
Ultime alternative : le télétravail. En restant chez vous, vous n’encombrez pas les routes, vous gagnez du temps et vous ne polluez pas. La crise sanitaire a, en la matière, permis de se poser des questions essentielles dans notre mode de vie !
Pour connaître votre impact transport, rendez-vous sur le simulateur
Sources :
Cet article a été écrit par l’équipe de La Minut’Rit