L’Afrique du Sud est un vaste pays aux multiples facettes. Tout d’abord par sa géographie et ses paysages variés : réserves naturelles, plages et massif montagneux. Mais également par une histoire riche qui a dessiné sa diversité culturelle. 

Le Parc National de la Montagne de la Table

Ce parc regroupe deux lieux emblématiques de Cape Town. La montagne de la Table, qui est l’élément le plus photographié d’Afrique du Sud, est une réserve naturelle pour des milliers d’espèces végétales.  Son sommet plat atteint 1086 mètres et permet une vue imprenable sur Cape Town. Le Cap de Bonne Espérance est renommé pour ses tempêtes qui coûtèrent la vie à de nombreux marins. A cet endroit se rejoignent des courants maritimes contraires issus de l’océan Atlantique et de l’Océan Indien.

Parc National Kruger

Son nom lui vient de son fondateur Paul Kruger  (1825-1904), Président de la République Sud-Africaine du Transvaal. Cette réserve fut créée pour protéger la faune exceptionnelle de l’Afrique australe. Sur une surface de 20 000 km² cohabitent plus de 147 espèces de mammifères dont les fameux “Big Five” (lions, rhinocéros, léopard, buffle et éléphant) , 450 espèces d’oiseaux et 1980 espèces de plantes. C’est aujourd’hui un endroit privilégié pour le tourisme. Un vaste choix de logements et activités sont proposés pour répondre à toutes les attentes.

Toutefois ce parc qui oeuvre au maintien de la diversité doit faire face à un véritable fléau : la chasse au rhinocéros. Ceux-ci sont tués pour leur corne qui est utilisée en Asie en médecine traditionnelle mais également pour ces pouvoirs aphrodisiaques. 

La sécheresse est également une difficulté dans la gestion du parc. Cela se répercute sur les besoins en eau des animaux et sur la végétation qui s’appauvrit. 

Johannesburg Apartheid Museum

Inauguré en 2001, le Musée de l’Apartheid, est le premier du genre. Plusieurs cabinets d’architectes ont conceptualisé ce bâtiment reconnu pour son design sur un terrain de 7 hectares. Les expositions regroupent des séquences cinématographiques, photographiques, des textes et des oeuvres d’art illustrant les évènements illustrant cette période historique de l’Apartheid. Tout est fait pour mettre le visiteur en condition. Dès son arrivée, il se voit remettre une étiquette “blanc” ou “non-blanc”, qui le conduire ensuite à utiliser une entrée, des couloirs et même des toilettes séparées ! 

Franschhoek 

Franschhoek, qui signifie “le coin des français” est un petit village à 80 kilomètres du Cap et en plein cœur de la région des vins. Les huguenots qui ont fui la France à la fin du XVIIème siècle vers la Hollande ont alors rejoint la Compagnie des Indes avec sa récente ouverture d’un comptoir au Cap. La Hollande a envoyé en masse ces français réfugiés pour partager leur technique et savoir-faire dans la culture des vignobles. Que faire à Franschhoek?  De nombreux domaines proposent des dégustations de vins parfois accompagnés d’un repas gastronomique. Le centre ville vous invite à une promenade le long de sa grande rue bordée de galeries d’art, de boutiques de décoration et de terrasses de restaurants. 

L’anecdote

  https://www.routard.com/zoom/cid136297-les-anecdotes-afrique-du-sud-le-saviez-vous.html

Dans l’immense township de Soweto, chaque type d’habitation porte un surnom. Les baraques au toit de tôle arrondi (comme le dos des éléphants) se nomment « elephant houses », les bidonvilles « shacks » (bicoque), les boutiques alignées dans un même bâtiment « train shops »…  Et la traditionnelle maisonnette de brique porte le nom de « matchbox » (boîte d’allumettes) !

La recette : les  pampoenkoekies

Les pampoenkoekies sont des petits beignets de citrouilles typiques de la cuisine sud-africaine. Ils ont la particularité de pouvoir se prendre en entrée, en dessert, en accompagnement ou comme en-cas. 

Prép.20 min  Cuisson 25 min
Portions: 4 personnes 

Ingrédients

Pour les beignets

  • 400 g de chair de citrouille
  • 125 g de farine
  • 2 cuillères à café de levure chimique
  • 2 cuillères à soupe de sucre
  • 60 ml de lait
  • ½ cuillère à café de cannelle
  • ½ cuillère à café de noix muscade
  • ½ cuillère à café de sel
  • 1 œuf (gros calibre)
  • Huile végétale (pour la friture)

Pour le caramel

  • 160 g de sucre en poudre
  • 3 cuillères à soupe d’eau
  • 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
  • 1 cuillère à soupe de beurre doux
  • 1 l de sirop de maïs

Instructions

  1. Faire bouillir la citrouille, l’égoutter et la réduire en purée. Laisser refroidir.
  2. Dans un grand bol, mélanger la purée de citrouille, la farine, la levure chimique, le sucre, le lait, l’œuf, la cannelle, la noix de muscade, et le sel. Remuer jusqu’à obtention d’un appareil homogène.
  3. Verser généreusement de l’huile dans une poêle anti-adhésive. La chauffer à feu moyen jusqu’à obtenir une température de 170 degrés.
  4. A l’aide d’une cuillère à soupe, voire d’une poche à douille, verser de petites quantités de pâte dans l’huile chaude et frire 2 minutes sur chaque face.
  5. Ne pas surcharger la poêle car les pampoenkokies gonflent à la cuisson.
  6. Les déposer au fur et à mesure sur du papier absorbant.

Caramel

  1. Verser l’eau et le sucre dans une casserole et mélanger.
  2. Ajouter le sirop de maïs et mélanger.
  3. Chauffer à feu moyen / fort pendant environ 10 minutes sans jamais mélanger le caramel car il risque de cristalliser.
  4. Baisser le feu à moyen / doux et ajouter doucement la crème et le beurre, en prenant garde aux éclaboussures. Remuer enfin le mélange dans une consistance lisse. Retirer du feu et laisser refroidir.
  5. Servir avec les pampoenkokies.

Notes

Si vous le souhaitez, vous pouvez tout simplement rouler les pampoenkoekies dans du sucre semoule mélangé à de la cannelle (sans faire de caramel).
Vous pouvez également les consommer version salée.

Cet article vous est proposé par Anne Guérin, franchisée de la conciergerie d’entreprise du Loiret (Orléans)