Pour attirer les bons profils, nous ne pouvons plus nous contenter d’une communication externe vantant les mérites de l’entreprise. Les réseaux sociaux et les sites type Glassdoor, poussent les entreprises à aller au-delà de l’opération séduction vis-à-vis des candidats. Celle-ci doit se prolonger auprès des salariés en poste qui vont être les ambassadeurs de première ligne. Alors, comment attirer les bons profils ? Le site Welcome to the Jungle, incite les candidats à découvrir les entreprises afin de : « Travaillez dans la tribu qui vous correspond ».

Le rôle de la marque employeur pour attirer les bons profils

La marque employeur n’est pas une succession d’actions de communication menées par la DRH. Mais une véritable déclinaison de la stratégie de l’entreprise pour ses (futurs) talents.

BPI France rappelle ainsi : « À travers la marque employeur, il s’agit de formuler une « promesse employeur » pour favoriser l’engagement, la fidélité et l’attractivité. La marque employeur ne doit pas être réduite à sa composante de communication externe. »

Selon une enquête de La Super Agence, le ROI (retour sur investissement) de la marque employeur s’illustre sur :

  • les coûts d’embauche (diminution de 43%).
  • l’attractivité. En effet, 33% des candidats français refuseraient un emploi dans une société ayant mauvaise réputation.
  • l’adéquation des candidatures reçues aux valeurs et à la culture de l’entreprise.

Pour bien définir sa marque employeur, il faut se pencher sur l’ADN de son entreprise, sa culture, ses valeurs et se poser des questions essentielles. Qui sont mes candidats (futurs salariés) cibles ? Que cherchent-ils dans leur vie professionnelle ? Les réponses sont différentes qu’on s’adresse à des jeunes diplômés ou à des cadres confirmés.

D’après une étude menée par le cabinet Mazars et l’institut OpinionWay, les salariés de la génération Z souhaitent que l’entreprise leur offre un lieu de vie et d’échange dans un cadre convivial. Mais ils souhaitent également se sentir impliqués dans les décisions stratégiques de l’entreprise. Autre dimension fréquemment évoquée : l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle.

Lire notre article : Construire sa marque employeur

Développer l’attractivité de son entreprise

Pour attirer les bons profils, les grands groupes débordent d’imagination pour attirer et repérer leurs futurs candidats lorsqu’ils sont encore sur les bancs de l’école. Ils mettent en avant leur santé financière, des salaires attrayants et des parcours de carrière tout tracé. Un chiffre doit pourtant interroger ces entreprises : 88% des jeunes employés estiment qu’il est primordial d’être en phase avec la culture d’entreprise (source La Super Agence).

Les PME et les start-ups, qui n’ont pas les mêmes moyens, ne doivent pas se sentir en reste :

  • chaine de décisions courtes,
  • postes polyvalents,
  • valeurs portées par le fondateur / CEO directement.

Les candidats recherchent de plus en plus une entreprise conduite par des valeurs fortes et un engagement dans les enjeux sociétaux. Ainsi, ils sont plus attentifs aux actions qu’aux discours.

Les bons profils recherchent la flexibilité au travail

Pour répondre aux attentes des salariés sur la dimension équilibre de vie et convivialité, le babyfoot n’a plus la côte. Les candidats s’intéressent aux entreprises qui mettent en place des actions concrètes. Le sujet qui revient le plus dans les sondages est la recherche de flexibilité dans l’organisation de leur temps.

Cette flexibilité passe par :

  • des horaires souples,
  • la possibilité de télétravailler,
  • un climat de confiance avec sa hiérarchie.

Le modèle finlandais montre tous ces avantages. Selon La Voix du Nord : « En 2011, la Finlande offrait les horaires de travail les plus flexibles de la planète, avec 92 % des entreprises permettant aux travailleurs d’adapter leurs heures de travail ». Les salariés sont libres de l’organisation du travail, la répartition des tâches est décidée en réunion. Par la suite, chacun s’engage à prendre ses responsabilités pour les mener à bien.  En revanche, respecter les délais prévus et de s’organiser permet d’y parvenir. Ce modèle responsabilise d’autant plus les salariés et fonctionne grâce à une communication franche.

Nous avons vécu un période de confinement en 2020 qui a bouleversé les organisations du travail. Celle-ci doit pousser les entreprises à mener une réflexion de fond sur l’expérience collaborateur qu’elles proposent. L’illustration la plus forte est le télétravail. Celui-ci était proposé de façon très inégale entre les différentes entreprises mais également au sein d’une même entreprise. Face à l’urgence de la situation, les employeurs s’adaptent et obtiennent de bons résultats. Plus de flexibilité dans l’organisation du travail favorise un meilleur équilibre de vie et les répercussions sur la motivation et l’implication des salariés en sont d’autant plus fortes.

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Attirer les bons profils grâce à la conciergerie

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Cet article vous est proposé par Anne Guérin, franchisée de la conciergerie La Minut’Rit du Loiret (Orléans).